Dimanche 26 juin 2022
40 ans de VSA
Après trois ans de disette sans pouvoir se retrouver pour notre fête annuelle en plein air, nous allons enfin partager un grand moment festif.1982 – 2022 40ans d'existence pour notre Association, ça se fête.
Et c'est sous la pluie que nous installons le chapiteau. Il en faut plus pour nous décourager et le temps se calme enfin.
José prépare ardemment la paella qui sera prête sur le coup des 13 heures pour le repas.
12 heures le « Mojito » sans alcool est apprécié de tous. Les quelques 80 convives passent à table pour déguster cette paella hors pair après une copieuse entrée.
Fromages, fruits, dessert complètent le festin.
Après le café, les pétanqueurs se lancent dans la bataille. Douze doublettes vont en découdre et ce sont David et Isabelle qui remportent le concours devant Thibaut et Catherine.
Danièle, chanseuse à la tombala richement dotée remporte le 1er prix : une paire de jumelle pro. A Gilles le 2ème prix : un coffret de couteaux de cuisine.
Un repas froid conclut cette belle journée appréciée de tous. Puis tout le monde donne la main pour ranger le matériel et démonter le chapiteau.
A l'année prochaine.
Et c'est sous la pluie que nous installons le chapiteau. Il en faut plus pour nous décourager et le temps se calme enfin.
José prépare ardemment la paella qui sera prête sur le coup des 13 heures pour le repas.
12 heures le « Mojito » sans alcool est apprécié de tous. Les quelques 80 convives passent à table pour déguster cette paella hors pair après une copieuse entrée.
Fromages, fruits, dessert complètent le festin.
Après le café, les pétanqueurs se lancent dans la bataille. Douze doublettes vont en découdre et ce sont David et Isabelle qui remportent le concours devant Thibaut et Catherine.
Danièle, chanseuse à la tombala richement dotée remporte le 1er prix : une paire de jumelle pro. A Gilles le 2ème prix : un coffret de couteaux de cuisine.
Un repas froid conclut cette belle journée appréciée de tous. Puis tout le monde donne la main pour ranger le matériel et démonter le chapiteau.
A l'année prochaine.
Dimanche 20 mars 2022 VSA fête ses conscrits au restaurant « Le Télégraphe » à Marcy sur Anse
Après deux années de misère dûe à la pandémie, nous avons pu nous réunir autour d'une bonne table pour honorer nos conscrites et nos conscrits de la 2 avec un retour en arrière pour fêter également les classes en 0 en en 1.
Ce moment festif ne nous a pas fait oublier le combat que nous menons pour retrouver notre liberté face à l'alcool.
Mais ce n'est rien à côté de la lutte que mène tout un peuple face à la dictature.
On peut avoir une pensée pour eux comme pour tous ceux qui nous ont quittés récemment (notre ami Jeannot conscrit de la 2 décédé en 2020).
Mais l'on peut dire que le goût des bonnes choses de chez nous, l'amour de nos bons plats ont créé, comme notre Association, entre tous les braves gens que nous sommes, sans distinction de naissance ni de fortune, une fraternité autrement plus solide que celle de la politique.
Et tous nos sens ont été à l'affût dans ce menu qui nous a été proposé.
49 convives étaient présentes.
Ce moment festif ne nous a pas fait oublier le combat que nous menons pour retrouver notre liberté face à l'alcool.
Mais ce n'est rien à côté de la lutte que mène tout un peuple face à la dictature.
On peut avoir une pensée pour eux comme pour tous ceux qui nous ont quittés récemment (notre ami Jeannot conscrit de la 2 décédé en 2020).
Mais l'on peut dire que le goût des bonnes choses de chez nous, l'amour de nos bons plats ont créé, comme notre Association, entre tous les braves gens que nous sommes, sans distinction de naissance ni de fortune, une fraternité autrement plus solide que celle de la politique.
Et tous nos sens ont été à l'affût dans ce menu qui nous a été proposé.
49 convives étaient présentes.
Dimanche 18 septembre 2022 Randonnée pédestre
Plusieurs fois dans l'année, nous organisons des randonnées pédestres pour se retrouver entre amis au bon air de la campagne.
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COMPTE RENDU DE LA
CONFERENCE - DEBAT
DU VENDREDI 08/11/2019 - 18H45
CONFERENCE - DEBAT
DU VENDREDI 08/11/2019 - 18H45
Conférence témoignage de Laurence COTTET
Histoire de Laurence Cottet
Laurence Cottet nous présente une vidéo où elle témoigne devant une caméra de télévision de sa maladie alcoolique. Cette scène remonte à 5 ans en arrière alors qu’elle vit ses premières années d’abstinence et fait découvrir son parcours professionnel, cadre de sa maladie. Elle était secrétaire générale chez Vinci (géant du BTP). Entourée presque exclusivement d’hommes et chargée de responsabilités, elle buvait dans les diners d’affaires. Elle a bu souvent, beaucoup, beaucoup trop. Un jour elle s’effondre devant des centaines de personnes lors d’un cocktail d’entreprise.
Commence alors la prise de conscience, les soins. Oui Laurence est malade de l’alcool, un addictologue le lui a expliqué. Elle n’est pas une dépravée qui se montre en spectacle. C’est une femme qui souffre. Souffrance due à sa charge de travail, à un veuvage précoce, souffrance d’une histoire familiale traumatisante. Sa vie est en morceaux. Elle doit réunir les pièces du puzzle pour se reconstruire. Elle vit le sevrage qui aide le corps à se passer du produit. Mais le plus dur est à faire : aller chercher les blessures tapies au fond d’elle... et en faire quelque chose. Elle reprend des études universitaires pour devenir addictologue puis « patiente experte en addictologie ». Depuis 10 ans elle redonne ainsi un sens à sa vie en aidant ceux qui comme elle, ont cherché l’oubli dans l’alcool. Elle est très engagée sur le plan de la prévention notamment auprès des jeunes, qu’elle voudrait informer des dangers de l’alcool.
L’addiction : les produits ou autres
L'addiction est la rencontre de trois paramètres :
*Une personne.
*un environnement.
* un produit ou un comportement.
Chez les hommes : alcool, cigarettes, sexe, sport, travail.
Chez les femmes : anxiolytiques, anti-dépresseurs, anti-douleur, nourriture.
Chez les jeunes : alcool, cannabis, protoxyde d’azote, jeux en ligne.
Chez les amateurs de sensation forte : héroïne, cocaïne, ecstasy.
Pour les jeunes
Rappelons que l’OMS définit comme non addictive une consommation de 2 verres d’alcool par jour et ceci pas tous les jours. Les comportements addictifs sont favorisés par notre type de société. Recherche du dépassement de soi, transgression, gout du risque et de l’extrême. L’éducation pour la connaissance des comportements addictifs est capitale pour les jeunes ! Ce qu’ils doivent savoir c’est que le cerveau enregistre le plaisir lié au produit et il ne l’oubliera jamais, même après sevrage. Au collège, au lycée, il faut informer des dangers de l’alcool. L’éducation nationale n’ouvre hélas pas ses portes facilement pour faire passer le message !
Oser parler pour prévenir les addictions
La honte, la solitude, le mal être, voir la souffrance, sont les sentiments qui accompagnent la maladie. Il faut rompre le silence. Il faut dire que la maladie alcoolique est celle des émotions. La reconstruction doit être valorisée alors que les médias ne parlent que des dégâts. Laurence a une démarche d’engagement à faire changer le regard de la société sur la maladie. Un clip de quelques minutes diffusé en janvier 2020 (janvier sobre) conçu par elle, sera diffusé pour proposer de revenir à une consommation modérée d’alcool.
Conseils au conjoint
La souffrance du conjoint est aussi grande que celle du malade mais différente. Le corps médical ne sait pas toujours accompagner le conjoint. Souvent toute la famille souffre. Le conjoint doit s’informer pour comprendre ce que vit le malade.
Le déclic pour arrêter
De multiples évènements peuvent être l’occasion d’une prise de conscience. Pour Laurence ce fut la chute devant ses collègues, des paroles entendues dans une église. Il y a une part de chance. Il faut du temps au malade pour qu’il réagisse. Pour certains, toucher le fond est le seul moyen de remonter. Les flyers, plaquettes, livres, laissés en bonne vue peuvent interpeler le malade.
La reconstruction
Elle est longue et difficile parce qu’il y a eu des fêlures durant la vie qui précède l’alcoolodépendance. Les souffrances sont de type : Agressions sexuelles (inceste, viol).
Perte d’un enfant. Maltraitance physique ou psychologique. Déstructuration familiale. Il faut travailler sur ce qui fait mal. Faire remonter les émotions qui créent le malaise pour les apaiser. Il est possible de remplacer l’addiction par une ou des passions non addictives.
Conclusion
En matière de plaisir pouvant devenir addiction il faut garder la mesure si l’on veut rester en vie et être heureux.
Ouvrages écrits par Laurence Cottet
« Le livre à écrire » pseudonyme Constance Larsen Ed. Publibook « Non j’ai arrêté » Ed. Inter-Editions « Petit guide pour réussir son mois sobre » Ed. Inter-Editions
Histoire de Laurence Cottet
Laurence Cottet nous présente une vidéo où elle témoigne devant une caméra de télévision de sa maladie alcoolique. Cette scène remonte à 5 ans en arrière alors qu’elle vit ses premières années d’abstinence et fait découvrir son parcours professionnel, cadre de sa maladie. Elle était secrétaire générale chez Vinci (géant du BTP). Entourée presque exclusivement d’hommes et chargée de responsabilités, elle buvait dans les diners d’affaires. Elle a bu souvent, beaucoup, beaucoup trop. Un jour elle s’effondre devant des centaines de personnes lors d’un cocktail d’entreprise.
Commence alors la prise de conscience, les soins. Oui Laurence est malade de l’alcool, un addictologue le lui a expliqué. Elle n’est pas une dépravée qui se montre en spectacle. C’est une femme qui souffre. Souffrance due à sa charge de travail, à un veuvage précoce, souffrance d’une histoire familiale traumatisante. Sa vie est en morceaux. Elle doit réunir les pièces du puzzle pour se reconstruire. Elle vit le sevrage qui aide le corps à se passer du produit. Mais le plus dur est à faire : aller chercher les blessures tapies au fond d’elle... et en faire quelque chose. Elle reprend des études universitaires pour devenir addictologue puis « patiente experte en addictologie ». Depuis 10 ans elle redonne ainsi un sens à sa vie en aidant ceux qui comme elle, ont cherché l’oubli dans l’alcool. Elle est très engagée sur le plan de la prévention notamment auprès des jeunes, qu’elle voudrait informer des dangers de l’alcool.
L’addiction : les produits ou autres
L'addiction est la rencontre de trois paramètres :
*Une personne.
*un environnement.
* un produit ou un comportement.
Chez les hommes : alcool, cigarettes, sexe, sport, travail.
Chez les femmes : anxiolytiques, anti-dépresseurs, anti-douleur, nourriture.
Chez les jeunes : alcool, cannabis, protoxyde d’azote, jeux en ligne.
Chez les amateurs de sensation forte : héroïne, cocaïne, ecstasy.
Pour les jeunes
Rappelons que l’OMS définit comme non addictive une consommation de 2 verres d’alcool par jour et ceci pas tous les jours. Les comportements addictifs sont favorisés par notre type de société. Recherche du dépassement de soi, transgression, gout du risque et de l’extrême. L’éducation pour la connaissance des comportements addictifs est capitale pour les jeunes ! Ce qu’ils doivent savoir c’est que le cerveau enregistre le plaisir lié au produit et il ne l’oubliera jamais, même après sevrage. Au collège, au lycée, il faut informer des dangers de l’alcool. L’éducation nationale n’ouvre hélas pas ses portes facilement pour faire passer le message !
Oser parler pour prévenir les addictions
La honte, la solitude, le mal être, voir la souffrance, sont les sentiments qui accompagnent la maladie. Il faut rompre le silence. Il faut dire que la maladie alcoolique est celle des émotions. La reconstruction doit être valorisée alors que les médias ne parlent que des dégâts. Laurence a une démarche d’engagement à faire changer le regard de la société sur la maladie. Un clip de quelques minutes diffusé en janvier 2020 (janvier sobre) conçu par elle, sera diffusé pour proposer de revenir à une consommation modérée d’alcool.
Conseils au conjoint
La souffrance du conjoint est aussi grande que celle du malade mais différente. Le corps médical ne sait pas toujours accompagner le conjoint. Souvent toute la famille souffre. Le conjoint doit s’informer pour comprendre ce que vit le malade.
Le déclic pour arrêter
De multiples évènements peuvent être l’occasion d’une prise de conscience. Pour Laurence ce fut la chute devant ses collègues, des paroles entendues dans une église. Il y a une part de chance. Il faut du temps au malade pour qu’il réagisse. Pour certains, toucher le fond est le seul moyen de remonter. Les flyers, plaquettes, livres, laissés en bonne vue peuvent interpeler le malade.
La reconstruction
Elle est longue et difficile parce qu’il y a eu des fêlures durant la vie qui précède l’alcoolodépendance. Les souffrances sont de type : Agressions sexuelles (inceste, viol).
Perte d’un enfant. Maltraitance physique ou psychologique. Déstructuration familiale. Il faut travailler sur ce qui fait mal. Faire remonter les émotions qui créent le malaise pour les apaiser. Il est possible de remplacer l’addiction par une ou des passions non addictives.
Conclusion
En matière de plaisir pouvant devenir addiction il faut garder la mesure si l’on veut rester en vie et être heureux.
Ouvrages écrits par Laurence Cottet
« Le livre à écrire » pseudonyme Constance Larsen Ed. Publibook « Non j’ai arrêté » Ed. Inter-Editions « Petit guide pour réussir son mois sobre » Ed. Inter-Editions